«  On utilise tout lorsqu’on dessine : sa propre vie, la vie des autres, le film d’hier soir à la télévision,
les reflets sur l’eau, le paradoxe, l’art populaire, les incertitudes, les allusions,
le système nerveux, la main gauche…  »
Valério Adami.

À la croisée de l’art et de la médecine, l’art-thérapie a pour objectif de mettre le potentiel artistique au service du soin.
Véritable discipline paramédicale, elle s’inscrit dans une démarche de soin thérapeutique et humanitaire.
Aussi, l’art-thérapie s’exerce sous l’autorité médicale dans le secteur sanitaire ou sous l’autorité administrative de l’institution dans le secteur social.

Capacités relationnelles, équilibre psychique et/ou physique peuvent être altérés par diverses pathologies ou accidents de la vie.
Dans le cadre de l’art-thérapie, l’activité artistique, moyen privilégié d’expression par nature, devient un support idéal pour développer ou restaurer ces capacités.

La pratique d’une activité artistique mobilise de nombreux mécanismes physiques et psychiques. De multiples difficultés (mauvaise estime de soi, mémoire défaillante, manque de concentration, troubles de l’expression, de la communication, de la relation, etc.) peuvent être révélées dans la pratique artistique. L’art-thérapie se propose, au travers de la pratique artistique, de décortiquer ces mécanismes et d’identifier les difficultés du patient. Il s’agira ensuite de l’aider à les surmonter, toujours par le biais de l’action artistique.
Ce n’est ainsi pas tant le résultat qui compte mais surtout le processus, l’œuvre en train de se faire.

Comme dans toute démarche de soin, l’objectif est d’atteindre un mieux-être pour une meilleure qualité de vie du patient.

« L’art-thérapie est l’exploitation du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire »
(d’après les enseignements universitaires de la discipline à Tours, Poitiers, Grenoble et Lille).